Créer 1000 emplois dans le secteur de la géothermie d’ici 2030 ! Un objectif ambitieux pour décarboner le secteur de l’énergie thermique.
La géothermie : moteur de la décarbonation énergétique en Wallonie
La transition énergétique en Wallonie s’accélère, et la géothermie fermée représente un pilier crucial dans l’atteinte des objectifs de décarbonation. Resolia a mené une étude pour évaluer l’impact d’un développement à grande échelle de la géothermie fermée, en particulier sur l’opportunité de création d’emplois et la capacité d’infrastructure nécessaire pour couvrir 3 % de la consommation d’énergie thermique régionale.
Pourquoi la géothermie fermée ?
Avec des ressources renouvelables et des performances efficaces, la géothermie fermée offre une solution stable et durable pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. La technologie BTES (Borehole Thermal Energy Storage) permet de stocker et restituer de l’énergie thermique grâce à des sondes installées dans le sous-sol, rendant cette méthode idéale pour un réseau d’énergie renouvelable durable.
Objectif : décarboner 3 % de la consommation énergétique de la Wallonie d’ici 2030
Pour atteindre cet objectif ambitieux, Resolia a calculé qu’il faudrait produire environ 1.890 GWh d’énergie thermique renouvelable, ce qui équivaut à 3 % de la consommation énergétique de la Wallonie, estimée à 63 TWh.
Besoin en capacité installée :
Pour couvrir 1.890 GWh en énergie géothermique fermée, environ 472 MW de puissance thermique devraient être installés.
Des chantiers d’envergure : 9.440 km de forages géothermiques nécessaires
Pour fournir 472 MW en BTES, il faudrait forer approximativement 9.440 km dans le sous-sol wallon, à raison de 50 W par mètre. Ce projet massif demande des ressources humaines et matérielles significatives.
Création d’emplois et besoins en machines de forage
Avec une cadence estimée à 140 mètres par jour par machine (et son équipe de deux opérateurs), il serait nécessaire d’atteindre 67.428 jours-machine pour compléter ces forages. Calculé sur une base annuelle de 220 jours de travail, cela représente environ 306 années-machine.
D’ici 2030, avec une croissance du secteur géothermique de 200 % par an, il serait nécessaire de mobiliser :
- 150 machines de forage
- 300 opérateurs spécialisés
Cela génèrerait près de 1.000 emplois indirects dans l’ingénierie, la maintenance, la logistique et l’administration, créant un effet d’entraînement positif dans le secteur énergétique wallon.
En route vers une Wallonie plus verte
Les résultats de cette étude montrent l’énorme potentiel de la géothermie pour le futur énergétique de la Wallonie. La transition vers des solutions décarbonées comme la géothermie fermée permettra non seulement de réduire l’empreinte carbone de la région mais aussi de stimuler le marché de l’emploi, offrant des perspectives d’avenir concrètes pour les habitants.
Note : Ces chiffres sont purement indicatifs et donnent une idée de l’ordre de grandeur et des ambitions pour le secteur géothermique. Ils illustrent le potentiel de transformation de l’énergie thermique vers des solutions durables en Wallonie.
En soutenant un programme d’infrastructure aussi ambitieux, Resolia est déterminée à contribuer activement à la transition énergétique en Wallonie. L’innovation et la durabilité sont au cœur de notre approche, et nous croyons fermement que chaque projet contribue à un avenir plus propre et plus sain.